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 CARTE MONDIALE DU RISQUE PAYS – 2EME TRIMESTRE 2015

RisquePAYSCette carte mondiale vous donne une vision globale du risque dans les 160 pays analysés par Coface. Avec 70 ans d’expérience en matière de paiement, Coface utilise une méthodologie unique basée sur l’expertise macroéconomique, l’appréhension de l’environnement des affaires et des données microéconomiques collectées entreprise par entreprise, pays par pays.

Source : http://www.coface.be/fr/Actualites-Publications/Actualites/Carte-mondiale-du-risque-pays-2eme-trimestre-2015

 

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ÉVOLUTION DU RISQUE PAYS DANS LE MONDE JUIN 2015
Coface_RISQUEMONDENous présentons tout d’abord dans ce panorama une étude sur la situation et les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne. La météo économique de cette zone, longtemps maussade, a été plutôt clémente après la crise de Lehmann Brothers en 2008, puis celle des dettes souveraines en zone euro. Cette partie du monde a en effet su tirer profit des réformes structurelles engagées, de finances publiques assainies, d’investissements étrangers importants, de liquidités mondiales abondantes ou encore d’environnements politiques plus stables. Le repli des cours mondiaux des matières premières modifie quelque peu la donne et le ciel se fait plus menaçant. Mais tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. Certains souffrent et souffriront de ce retournement climatique. D’autres, qui ont entamé un processus de diversification, devraient être protégés des intempéries.
Nous diffusons ensuite notre baromètre trimestriel de l’évolution du risque pays dans le monde. Nous y expliquons les raisons pour lesquelles nous améliorons nos évaluations du risque sur le Portugal, la République tchèque et le Vietnam, et celles pour lesquelles nous revoyons à la baisse celles de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de Bahreïn, du Canada, de la Chine, du Gabon, de Madagascar et de la Tanzanie.
Nous proposons enfin au lecteur des fiches actualisées sur certains de ces pays afin d’appréhender plus en détail leur situation économique, ainsi que des mises à jour sur la situation économique de l’Angola, de l’Argentine et de l’Egypte.

Source : http://www.coface.be/fr/Actualites-Publications/Publications/Evolution-du-risque-pays-dans-le-monde-Juin-2015

 

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SECTEUR AUTOMOBILE D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE : UNE CROISSANCE DYNAMIQUE, MAIS TOUJOURS DÉPENDANTE DE L’EXTÉRIEUR !
PECOLe secteur automobile joue un rôle important dans l’activité économique des PECO.

La région des PECO a été en mesure d’attirer des IDE en raison de ses coûts de main-d’œuvre attractifs, de sa proximité avec l’Europe occidentale, du bon niveau de formation de ses ressources humaines et de l’amélioration du climat des affaires. L’analyse de Coface couvre le secteur automobile de la région dans lesquels des volumes significatifs de véhicules sont produits : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Avec Skoda et Dacia, la région possède deux marques locales qui, grâce aux IDE élevés, ont pu survivre sur un marché mondial très compétitif.

La fabrication de véhicules et d’équipements de transport a un effet significatif sur les résultats des économies des PECO. Pour certains des pays de la région tels la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie, le secteur représente environ un dixième de leur économie. Il génère également un nombre important d’emplois : en 2013, plus de 850000 ouvriers ont été employés dans les 6 pays analysés.

« Le nombre de véhicules produits dans les PECO a plus que doublé au cours des dix dernières années » a souligné Grzegorz Sielewicz, économiste de Coface pour les PECO. « La Slovaquie, la République tchèque et la Roumanie ont été les pays les plus performants, puisque la production automobile y a triplé, voire quadruplé. Toutefois, il convient de remarquer aussi que cette dynamique de croissance élevée ne peut se poursuivre indéfiniment, car le marché finira par être saturé ».

Une forte exposition aux exportations

Les exportations de véhicules représentent une part significative du commerce extérieur des PECO : 25% des exportations totales en Slovaquie. La production automobile de la région est fortement exposée à la demande étrangère car elle est en majorité destinée aux marchés extérieurs. Toutefois, l’orientation actuelle fait apparaître que la zone euro – le principal marché d’exportation – est en train de rebondir et génère de meilleures perspectives. Du fait de ces tendances positives dans la zone euro et dans d’autres pays européens la demande de véhicules a été en progression.

Bien que la baisse de la demande en Russie pèse négativement sur le secteur, cette situation est compensée par la progression de la demande d’autres destinations d’exportation et par les ventes domestiques dans les PECO.

Renforcer la demande intérieure stimule les ventes de véhicules sur le marché domestique

Bien que nous soyons confrontés à des situations contrastées sur les marchés extérieurs, des évolutions positives peuvent être observées au niveau domestique. La demande intérieure  des PECO bénéficie de meilleures perspectives en provenance des ménages locaux, ce qui s’explique par une amélioration du marché de l’emploi, une inflation maîtrisée, des prix du pétrole en baisse, un regain de confiance des consommateurs et des taux d’intérêt attractifs. La baisse de la propension à épargner se traduit par le dynamisme des ventes automobiles dans les PECO. Les clients sont non seulement des ménages mais aussi des entreprises étendant leur flotte de véhicules de tourisme et commerciaux. Les véhicules commerciaux ont généré une dynamique des ventes élevée en raison de l’amélioration des perspectives économiques, notamment la hausse de 1,5% pour les prévisions de croissance du PIB dans la zone euro en 2015. L’augmentation de la demande de véhicules commerciaux est une tendance positive, en particulier pour les usines de fabrication polonaises, car des volumes importants de véhicules commerciaux légers y sont produits.

Les chiffres des ventes en augmentation ne sont pas en phase avec la rentabilité des constructeurs automobiles

Même si le marché des PECO fait apparaître des chiffres de ventes de véhicules en hausse, ces volumes plus élevés ne se traduisent pas par une augmentation correspondante de la rentabilité des constructeurs automobiles. Nombre d’entre eux souffrent toujours de surcapacités, d’attentes de remises conséquentes de la part des clients et des auto-immatriculations effectuées par les concessionnaires.

Source : http://www.coface.be/fr/Actualites-Publications/Actualites/Secteur-automobile-d-Europe-centrale-et-orientale-une-croissance-dynamique-mais-toujours-dependante-de-l-exterieur